L'analyse de la 21e étape: Alexander Kristoff, le digne successeur de Thor Hushovd
Voici les enseignements de la dernière étape du Tour de France.
- Publié le 29-07-2018 à 19h33
- Mis à jour le 29-07-2018 à 19h42
Voici les enseignements de la dernière étape du Tour de France. Lampaert nous a fait vibrer sur les Champs-Elysées
Comme en 2017, la Belgique rentrera bredouille au terme des trois semaines du Tour de France. Pourtant, nos coureurs ont tout donné et sont passés proches à plusieurs reprises. Encore ce dimanche, Yves Lampaert est sorti à 2 km dans la roue de Daniel Oss avant de prendre quelques mètres sur le peloton. En tête lors du dernier virage, il a été avalé dans les 200 dernières mètres par un peloton surdynamité. Un champion de Belgique vainqueur sur les Champs-Elysées, ça aurait pourtant eu de la gueule !
Kristoff a fait parler sa ruse et sa puissance
La chance dans ce style d'arrivée, c'est que le peloton peut se jauger sur l'aire d'arrivée avant la dernière ligne droite. Pour prendre une aspiration parfaite, il fallait prendre le côté gauche de la route à cause de vent qui soufflait 3/4 face. Kristoff a parfaitement lancé son sprint à gauche et a forcé Démare a recoupé la route pour prendre place sur la droite. Le sprinteur français a loupé son arrivée sur les Champs-Elysées pour quelques mètres. Kristoff l'a donc emporté pour la première fois de sa carrière sur l'une des plus belles avenues du monde. Le dernier succès norvégien ici à Paris remontait à 2006 avec Thor Hushovd. Pour Démare, il va falloir revenir l'an prochain.
Un final très rapide
On ne peut pas dire que l'on s'est ennuyé sur les Champs-Elysées ! Le peloton a dû rouler à bloc dès que l'échappée formée sous l'impulsion de Taylor Phinney est sortie. Que des rouleurs comme l'Américain, Politt, Van Keirsbulck, Schar, Dillier qui ont mis à mal l'organisation des équipiers des sprinteurs restants. Gaudu et Molard ont roulé très vite et très tôt pour Démare, tandis que les Bora-Hansgrohe se sont mis aussi à la planche pour Sagan. Au final, ce sont les Trek-Segafredo qui ont donné le dernier coup sur la tête de Lampaert. Un final rapide et intense comme on en avait plus vu depuis des années.